Ecriture

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Quelle heureuse coïncidence : deux de mes carnets de notes arrivent à leur fin, et je dois les remplacer autour du 23 janvier… une date qui n’est pas anodine, puisqu’il s’agit de la Journée Internationale de l’Écriture Manuscrite ! Le destin, ou peut-être simplement ma fétichisation des carnets, a bien fait les choses.

✍ À vrai dire, l’écriture manuscrite est au cœur de mon organisation quotidienne. Je jongle entre trois carnets, chacun ayant sa mission bien définie :

1. Mon cahier A5 « tout-terrain » : Celui-ci réside sur mon bureau, toujours prêt à accueillir mes griffonnages intempestifs. Idées, croquis, listes à demi réfléchies… C’est le royaume du brouillon pur et dur. Rien n’est trop désordonné pour cet espace. Ici, l’écriture manuscrite se déchaîne dans un chaos organisé.

2. Mon carnet principal A6 : Petit, compact, mais incroyablement polyvalent, il me suit partout. Je note soigneusement chaque pensée avec des codes : une flèche pour les à-faire, un cercle pour les informations, une croix pour les tâches à déléguer. J’écris souvent avec un critérium, préférant des mines grasses (2B ou 3B) pour leur douceur. Et oui, il y a de la couleur ! Une tâche complétée se pare de vert, les dates brillent en jaune, et parfois, j’ajoute des touches plus fantaisistes.

3. Mon porte-fiches : Quand le carnet A6 n’est pas là, le porte-fiches entre en scène. Ce petit portefeuille contient des fiches sur lesquelles je jette rapidement mes idées, avant de les retranscrire plus tard dans le carnet principal si elles en valent la peine.

✍ Ce système implique bien sûr une panoplie d’instruments d’écriture. Les stylos-plume occupent une place particulière dans mon cœur. Certains sont anciens mais écrivent toujours aussi bien. Leur glisse sur le papier est un plaisir irremplaçable. Et que dire des encres ! J’ai un faible pour le violet et le marron, mais je varie souvent avec du noir, bleu, rouge ou vert. Évidemment, la qualité du papier est essentielle pour que l’expérience soit optimale—un critère déterminant dans le choix de mes carnets.

✍ Ironie du sort, le brouillon de ce billet est écrit dans mon cahier A5. Mais il est loin de rester purement manuscrit. Aujourd’hui, les outils de numérisation assistés par l’IA rendent la transition vers le numérique quasi instantanée. Une fois scannées, mes notes peuvent être éditées sur mon téléphone, ma tablette ou mon ordinateur, et enrichies avec des images ou des liens pour des recherches approfondies.

Malgré ces avancées technologiques, je reste convaincu que l’écriture manuscrite est à l’origine de presque tout. Elle offre une connexion intime avec nos pensées, un plaisir tactile et une satisfaction profonde. Alors, en cette Journée Internationale de l’Écriture Manuscrite, sortez vos stylos, carnets et encres préférés, et laissez vos idées se dérouler sur le papier… avec style !

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What a happy coincidence: two of my notebooks are coming to an end, and I need to replace them around January 23… a date that is not insignificant, as it marks International Handwriting Day! Fate, or perhaps simply my fondness for notebooks, has arranged things perfectly.

✍ In truth, handwriting is at the heart of my daily organisation. I juggle three notebooks, each with a well-defined purpose:

1. My A5 “all-purpose” notebook: This one resides on my desk, always ready to capture my spontaneous scribbles. Ideas, sketches, half-thought-out lists… It’s the kingdom of pure, unfiltered drafts. Nothing is too messy for this space. Here, handwriting runs wild in organised chaos.

2. My main A6 notebook: Small, compact, yet incredibly versatile, it follows me everywhere. I carefully jot down each thought using codes: an arrow for to-dos, a circle for information, a cross for tasks to delegate. I often write with a mechanical pencil, preferring soft leads (2B or 3B) for their smoothness. And yes, there’s colour! A completed task is highlighted in green, dates shine in yellow, and sometimes, I add more whimsical touches.

3. My pocket notepad: When the A6 notebook isn’t handy, the pocket notepad steps in. This little wallet-like holder contains cards on which I quickly jot down ideas before transcribing them later into the main notebook if they’re worth it.

✍ This system naturally involves a collection of writing instruments. Fountain pens hold a special place in my heart. Some are old but still write beautifully. Their glide on paper is an irreplaceable pleasure. And what about inks! I’m partial to violet and brown, but I often switch it up with black, blue, red, or green. Of course, quality paper is essential to make the experience optimal—a decisive criterion in choosing my notebooks.

✍ Ironically, the draft of this post was written in my A5 notebook. But it is far from staying purely handwritten. Today, AI-assisted digitisation tools make the transition to digital almost instantaneous. Once scanned, my notes can be edited on my phone, tablet, or computer and enriched with images or links for deeper research.

Despite these technological advances, I remain convinced that handwriting is at the root of almost everything. It offers an intimate connection to our thoughts, a tactile pleasure, and a profound satisfaction. So, on this International Handwriting Day, take out your favorite pens, notebooks, and inks, and let your ideas flow onto paper… in style!

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