
🇬🇧
My changing relationship with wine
🍷 As a French person, my love affair with wine began early. Very early. Picture a six-year-old at the dinner table, peering into a glass where wine met water in a distinctly one-sided relationship. It was more a whisper of wine than a pour, but the taste was unmistakable. Compared to the sugary monotony of orange squash, it was revelatory. And as my parents would insist, a far healthier option—a belief I accepted without question.
🍷 Over the years, I’ve had the privilege to travel extensively, tasting wines from South Africa, South America, and Australia. Living in Europe has only added to the bounty, with Italian and Spanish varieties gracing countless meals and celebrations. Yet, despite this global exploration, my palate has always been grounded in the reds. Rosé, though delightful on a sun-soaked terrace (preferably with an ice cube to fend off the heat), has always been more of a seasonal flirtation. White wine? A polite nod during an apéritif, but far from a staple.
🍷 Wine, for me, is inseparable from food. It’s not merely a drink; it’s an accompaniment, a complement. A good meal demands a good wine, each enhancing the other in ways that feel almost magical. Which is why I’ve always found my Anglo-Saxon friends’ approach to wine—a glass or two mid-afternoon at a bistro terrace—a bit puzzling. I’ve tried it, of course. But honestly? When the sun is high, a pint of beer feels more fitting. For apéritif, a gin and tonic or a well-crafted whisky suits me better. Wine, for me, belongs to the table, to the rhythm of a meal shared with others.
🍷 So, what’s this shift in taste I mentioned? It’s not about when or how I drink wine but about the grapes themselves. Once a staunch devotee of Bordeaux, I’ve found myself gravitating towards the flavors of Burgundy. And perhaps unsurprisingly, living in Occitanie, I’ve developed a deep appreciation for the local wines, particularly those from the Minervois region. Their character and depth speak to me in ways that Bordeaux no longer does.
🍷 Even writing about this transformation makes me thirsty. But patience is a virtue, and I’ll wait until apéritif time to indulge. Tonight, I’ll find myself at the Christmas market, where a small portion of cheese fondue will pair perfectly with a carefully chosen glass of wine. Burgundy? Minervois? We’ll see. Either way, it will be deliciously fitting—a toast to both tradition and change.
🇫🇷
Ma relation changeante avec le vin
🍷 En tant que Français, mon histoire d’amour avec le vin a commencé très tôt. Très tôt. Imaginez un enfant de six ans à table, regardant dans un verre où le vin rencontrait l’eau dans une relation nettement unilatérale. C’était plus un murmure de vin qu’une coulée, mais le goût était indéniable. Comparé à la monotonie sucrée du sirop d’orange, c’était une révélation. Et comme mes parents le disaient avec insistance, il s’agissait d’une option bien plus saine, ce que j’acceptais sans poser de questions.
Au fil des ans, j’ai eu le privilège de voyager beaucoup et de goûter des vins d’Afrique du Sud, d’Amérique du Sud et d’Australie. Vivre en Europe n’a fait qu’ajouter à cette abondance, les variétés italiennes et espagnoles agrémentant d’innombrables repas et célébrations. Pourtant, malgré cette exploration mondiale, mon palais a toujours été ancré dans les vins rouges. Le rosé, bien que délicieux sur une terrasse ensoleillée (de préférence avec un glaçon pour lutter contre la chaleur), a toujours été plus un flirt saisonnier. Le vin blanc ? Un clin d’œil poli lors de l’apéritif, mais loin d’être un incontournable.
Pour moi, le vin est indissociable de la nourriture. Ce n’est pas seulement une boisson, c’est un accompagnement, un complément. Un bon repas exige un bon vin, chacun rehaussant l’autre d’une manière qui semble presque magique. C’est pourquoi j’ai toujours trouvé l’approche de mes amis anglo-saxons à l’égard du vin – un verre ou deux en milieu d’après-midi à la terrasse d’un bistrot – un peu déconcertante. J’ai essayé, bien sûr. Mais franchement ? Quand le soleil est haut, une pinte de bière semble plus appropriée. À l’apéritif, un gin tonic ou un whisky bien fait me conviennent mieux. Le vin, pour moi, appartient à la table, au rythme d’un repas partagé avec d’autres.
🍷 Alors, quel est ce changement de goût dont j’ai parlé ? Il ne s’agit pas du moment ou de la manière dont je bois le vin, mais des raisins eux-mêmes. Autrefois fervent adepte du bordeaux, je me suis retrouvé à graviter vers les saveurs de la Bourgogne. Et, sans surprise, en vivant en Occitanie, j’ai développé une profonde appréciation pour les vins locaux, en particulier ceux de la région du Minervois. Leur caractère et leur profondeur me parlent comme ne le font plus les vins de Bordeaux.
🍷 Le simple fait d’écrire sur cette transformation me donne soif. Mais la patience est une vertu, et j’attendrai l’heure de l’apéritif pour me laisser tenter. Ce soir, je me retrouverai au marché de Noël, où une petite portion de fondue au fromage se mariera parfaitement avec un verre de vin soigneusement choisi. Bourgogne ? Minervois ? Nous verrons bien. Quoi qu’il en soit, ce sera délicieusement approprié – un toast à la fois à la tradition et au changement.

Back to my Main Blog – I do it my way
J2S